Révolutionner la pédagogie et réformer les rythmes scolaires
L'UNL est un syndicat de transformation sociale, qui a objectif de changer l’école, pour changer la société. Nous souhaitons que le lycée devienne un vecteur d’émancipation familiale, sociale et culturelle.
- Changer les rythmes scolaires
Aujourd'hui certains lycéens ont jusqu'à 9h de cours par jour, il semble donc indispensable de réformer les rythmes scolaires. Nous souhaitons diminuer le volume horaire quotidien pour que les enseignements se déroulent entre 9h et
16h avec une pause d'1h30 minimum pour pouvoir déjeuner. Après 16h, le lycée pourrait s'ouvrir sur l'extérieur. On pourrait imaginer la mise en place de conférences, de débats, d'activités sportives, de soutien scolaire, d'activités
artistiques et culturelles …
16h avec une pause d'1h30 minimum pour pouvoir déjeuner. Après 16h, le lycée pourrait s'ouvrir sur l'extérieur. On pourrait imaginer la mise en place de conférences, de débats, d'activités sportives, de soutien scolaire, d'activités
artistiques et culturelles …
- Réformer les programmes
Pour mettre en oeuvre cette réforme des rythmes scolaires, il est nécessaire d'alléger et de réformer les programmes, qui sont déjà trop lourds pour le volume horaire actuel, et qui ne permettent pas aux enseignants et aux lycéens
d'approfondir réellement certains thèmes.
d'approfondir réellement certains thèmes.
- Changer la manière d'enseigner pour rendre les cours plus intéressants
Il faut alterner cours magistraux (où le lycéen est passif face à la « dictée » du prof), et cours pratiques comme les TPE, l’ECJS, l'EPS, les TP ... On pourrait aussi imaginer la mise en place de débats autour de thèmes philosophiques, socioéconomiques ...
- Ne pas réduire les vacances
L’UNL n'est pas favorable à une réduction des vacances scolaires, nous souhaitons simplement reconquérir le mois de Juin, les lycéens conserveraient donc deux mois de vacances mais seraient présents jusqu'à la fin du mois de Juin.
Réformer la filière pro !
En 2011, l'UNL a lancé une commission de travail sur la filière professionnelle. Son objectif était de construire une ligne offensive et claire portant les revendications des lycéens ayant fait ce choix d'orientation. Cette commission, composée de lycéens étudiants dans cette filière, a publié un dossier synthétique et revendicatif. En 2012, l'UNL réaffirme plus que jamais son engagement dans les lycées pro !
Nous partons d'un constat accablant. Les élèves en pro sont exploités. Aucune réglementation claire ne définit les cadres de leurs stages, ce qui laisse le champs libre à tous les abus de la part de leurs employeurs : contrainte horaire, aucune prise en compte de la pénibilité, etc. Les stagiaires subissent des journées épuisantes et nous devons nous saisir des débouchés de conférence nationale sur les rythmes scolaires.
Rien n'est fait pour favoriser le bien-être des élèves et cela nuit gravement à leur formation. La concentration des programmes prévus pour 4 ans en 3 ans les oblige à supporter des rythmes de vie inadmissibles... Mais cela coûte moins cher au gouvernement.
Le peu d'intérêt et de moyens que le Ministère accorde à cette filière montre bien le mépris que la droite au pouvoir témoigne aux lycéens professionnels, validant les nombreux manquements à la démocratie lycéenne. Tout est fait pour que le bac professionnel apparaisse comme une voie de garage, à peine utile pour accueillir en fin de 3ème les collégiens en échec scolaire et les élèves en marge du système.
Avant même la publication du Code du Travail des lycéens professionnels, nous portions déjà au CSE des revendications fortes pour changer la vie et transformer les études de ces lycéens :
Nous partons d'un constat accablant. Les élèves en pro sont exploités. Aucune réglementation claire ne définit les cadres de leurs stages, ce qui laisse le champs libre à tous les abus de la part de leurs employeurs : contrainte horaire, aucune prise en compte de la pénibilité, etc. Les stagiaires subissent des journées épuisantes et nous devons nous saisir des débouchés de conférence nationale sur les rythmes scolaires.
Rien n'est fait pour favoriser le bien-être des élèves et cela nuit gravement à leur formation. La concentration des programmes prévus pour 4 ans en 3 ans les oblige à supporter des rythmes de vie inadmissibles... Mais cela coûte moins cher au gouvernement.
Le peu d'intérêt et de moyens que le Ministère accorde à cette filière montre bien le mépris que la droite au pouvoir témoigne aux lycéens professionnels, validant les nombreux manquements à la démocratie lycéenne. Tout est fait pour que le bac professionnel apparaisse comme une voie de garage, à peine utile pour accueillir en fin de 3ème les collégiens en échec scolaire et les élèves en marge du système.
Avant même la publication du Code du Travail des lycéens professionnels, nous portions déjà au CSE des revendications fortes pour changer la vie et transformer les études de ces lycéens :
- rémunération des stages,
- strict respect de la législation et des conventions professionnelles (et pas leur interprétation arbitraire),
- remise en place du BEP et du baccalauréat professionnel de 2 ans en classe conséquente,
- création de postes de professeurs,
- réel suivi des stages et revalorisation de la filière professionnelle qui est une vocation et pas une voie poubelle.
La filière professionnelle doit avoir les moyens de remplir son rôle, de garantir aux élèves leur droit à l'avenir, dans des perspectives de formation qualifiante. Ainsi, nous avons lancé un Appel pour les lycées pro et avons écrit ensemble le Code du Travail des lycéens professionnels.
LE TEXTE D'ORIENTATION DE L'UNL (2012)
