Transfert du BTS CGO :
L'UNL et l'UNEF obtiennent la réouverture des négociations
L’assemblée générale lycéenne a voté, ce jeudi, la suspension du blocage du lycée Jean Dautet. En effet la délégation lycéenne et étudiante reçue, mercredi au rectorat, a obtenu de multiples avancées et des garanties concrètes à propos de la formation BTS CGO.
Le recteur de l’académie de Poitiers nous a garanti :
- L’année 2013-2014 sera une année d’observation, avec une possibilité en 2014-2015 de retour de la formation sur La Rochelle en cas d’échec de l’attractivité de la formation sur Saint Jean d’Angely.
- Une augmentation de 45% des effectifs du BTS CGO transféré, qui passe de 24 à 35 étudiants par année.
- Aucun élève redoublant ne sera transféré à St Jean d’Angely.
- Pour l’accueil des étudiants, il y aura l’ouverture de place dans les internats de Saint Jean d’Angely
L’UNL et l’UNEF ont obtenu, hier, toutes les avancées possibles au niveau du rectorat. Les engagements du recteur vont bien entendu dans le bon sens, cependant le désengagement financier de l’état reste effectif. Nous n’avons pas obtenu l’ouverture d’une filière supplémentaire sur Saint Jean d’Angely mais le simple transfert de la formation existante sur Dautet. La mobilisation va donc, à partir d’aujourd’hui, prendre une forme différente.
Le Ministère de l’Éducation Nationale s'est engagé auprès de l'UNL et de l'UNEF. De nouvelles négociations devraient s'ouvrir d'ici le mois de Mars.
Notre objectif n’est pas de revenir sur la nécessité d’ouvrir une formation sur Saint Jean d’Angely. Le maillage territorial des formations, l’accès de tous à l’enseignement supérieur sont des priorités.
La volonté de l’UNL et de l’UNEF n’est pas de défendre une formation simplement parce qu’elle est dispensée à La Rochelle. Notre combat est bel et bien de conserver une filière BTS CGO à La Rochelle et d’en ouvrir une seconde à Saint Jean d’Angely. Nous luttons contre toute mise en concurrence des établissements et des villes. Pour nous il est primordial de préserver les formations de proximité.
Cependant, l’UNL et l'UNEF regrette les tentatives de récupération politique du mouvement lycéen. Les interventions de certains élus, en plus d'avoir été inefficaces, auraient pu compromettre les négociations, et les victoires obtenues par l'UNL et l'UNEF.
Elsa Hardouineau,
Secrétaire Générale de l'UNL 17
Cyril Guinet,
Président de l'UNEF La Rochelle